« L’insoutenable légèreté des fleurs »

Ce « petit monde » c’est mes compositions de fleurs.        
Certaines se parlent, d’autres non.        
Certaines ne peuvent pas vivre ensemble dans le même sol ou le même vase.        
D’autres au contraire s’aident à s’épanouir.

Certaines ont besoin du soleil pendant que d’autres ne sont heureuses que dans le grand nord.        
Certaines sont citadines d’autres préfèrent les champs.        
Certaines se cachent ou se veulent discrètes d’autres aiment se montrer.

Il y a les belles, les grandes, les petites, les drôles, les originales, les démodées, les        
vieux jeux, les snobs, les compliquées et tant d’autres...

Mais le bonheur c’est de savoir qu’elles existent et fleurissent les terres de notre joli pays.        

C’est un peu ainsi que j’envisage les familles qui depuis des générations font partie du Bottin Mondain.  
Chacune leur particularité et leur histoire.

J’ai pris beaucoup de plaisir à placer sur la couverture de cette institution cet imprimé qui s’appelle Rochecotte.  
Un château dans mon imaginaire de petite fille que j’aurais adoré avoir sous mon nom dans le Bottin Mondain !

Les fleurs y dansent comme les Familles et leurs histoires à travers le temps et les époques.  
Je pense qu’il y a toujours beaucoup du passé dans le lendemain et j’aime m’en souvenir dans ma créativité.

L’histoire et la nature font partie de moi.        
La tradition m’est précieuse mais ne doit jamais exclure.        
Le Bottin Mondain c’est plein de souvenirs d’enfance 
pour presser mes fleurs, me mesurer et grandir ou encore bloquer mes portes adolescentes.        

Mais avant tout le Bottin Mondain c’est chic.

Alors pour calmer l’arrogance de ces fleurs sur la couverture, je voudrais conclure par cette phrase si vraie d’Yves Saint-Laurent
 qui disait que sans élégance de cœur il n’y a pas d’élégance. 

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